Une coopérative alimentaire éthique, bio et locale à Neuchâtel

La coopérative

« Ce que nous décidons de manger peut changer le monde ». John Robbins

Système B est une coopérative neuchâteloise née de la volonté de neufs citoyens et citoyennes d’encourager une production et une consommation durables et de proximité, responsables et respectueuses de l’environnement, des exigences sociales et économiques des product-rice-eur-s et de la santé des consommat-rice-eur-s.

Initialement imaginé comme une épicerie bio et en vrac, nous avons réorienté notre projet vers un modèle coopératif participatif, en développant davantage ses valeurs démocratiques et solidaires. Organisations originales, les coopératives participatives placent les êtres humains et la solidarité au centre des réflexions plutôt que la concurrence et le profit. En ce sens, elles fournissent des produits et des services dans l’intérêt de l’ensemble de ses membres.

Par cette démarche d’économie sociale et solidaire, nous souhaitons démocratiser l’envie de produire et de consommer un choix diversifié de produits alimentaires et artisanaux de qualité, locaux, biologiques et éthiques, tout en favorisant la distribution sans emballages ou dans des contenants recyclables. Des produits souvent trop onéreux pour bonne partie de la population deviennent ainsi accessibles au plus grand nombre.

Dans l’optique d’un changement progressif des rapports de production et des modes de consommation, nous voulons aussi contribuer à un projet de société humaniste alternatif au capitalisme et proposer une alternative aux chaînes de distribution traditionnelles. Limiter les intermédiaires, rapprocher les product-rice-eur-s des consommat-rice-eur-s, exclure les profits et défendre les intérêts de tou-te-s les participant-e-s.

Nous souhaitons concrétiser ce projet ambitieux par l’ouverture d’une épicerie coopérative et participative à but non lucratif à Neuchâtel. Au cœur de Système B, l’implication active de chaque client-e, qui pour y faire ses courses deviendra coopérat-rice-eur, donc co-propriétaire, et participera au financement, à la gouvernance et au fonctionnement de l’épicerie. Ce modèle d’autogestion présente l’avantage – en plus de développer un sentiment d’appartenance à la coopérative – de limiter fortement les dépenses salariales et de pratiquer des prix raisonnables tout en rémunérant correctement les product-rice-eur-s.