Atelier : Système B dans 1, 3, 5 ans ?
Juste avant l’AG, des coopérateurs et coopératrices se sont rencontrés afin de réfléchir au futur de Système B. Découvrez leurs idées ! Si vous souhaitez participer à la mise en place d’une de ces idées, n’hésitez pas à envoyer un mail à contact@systeme-b.ch
Groupe 1
Leur vision
“Notre Système B du futur sera un lieu d’échanges conscients d’idées, de compétences, d’objets et de solutions.”
Après quelques discussions, le groupe a identifié l’importance du mot « échange ». Il a été le fil rouge pour établir les propositions.
Leurs propositions
1. Un site web pour faciliter l’échange d’objet
Le site web pourrait être nommé “Qui a un kärsher ?”.
Les objectifs :
– Dans 1 ans : un site web en ligne et fonctionnel
– Dans 3 ans : un site web utilisé fréquemment
– Dans 10 ans : un lieu physique de troc qui regrouperait tous les objets disponibles
2. Des cafés rencontres pour échanger des idées et des compétences
Rencontres ponctuelles, par exemple semestrielles, pour permettre aux coopérateurs-trices de se rencontrer en dehors du magasin.
Les objectifs :
– Dans 1 an : se rencontrer dans une salle louée ou au domicile d’un-e membre de Système B
– Dans 3 ans : avoir une petite salle attenante au magasin avec tables, canapés et machine à café
– Dans 10 ans : tout peut être imaginé 😀
3. Des créneaux « labo » pour la confection de produits vendus à Système B
Comme les avis divergeaient encore à la fin de la discussion, les objectifs précis doivent encore être définis. L’idée de base serait d’avoir un créneau qui permette de fabriquer des produits (biscuits, pain, cosmétique …) afin de vendre des produits déjà disponibles au prix coûtant, ou alors pour créer de nouveaux produits de manière occasionnelle (pain à l’ail des ours, biscuit de Noël …) et ainsi augmenter la diversité des produits proposés.
Groupe 2
Leur vision
« Nous sommes une épicerie coopérative ouverte à toutes et à tous, qui achète et vend des produits de proximité et de saison à des conditions équitables pour les producteurs, dont nous sommes proches ».
Leurs propositions
– Dans 1 an : 3-4 lieux/locaux sont identifiés pour l’ouverture de nouvelles épiceries. Système B s’est rapproché des producteurs locaux (légumes) et réfléchissent ensemble à des alternatives par rapport au système actuel.
– Dans 3 ans : 4 à 5 nouvelles épiceries sont ouvertes sur le littoral. Les épiceries coopératives en place tiennent compte des différents paramètres pour l’accessibilité à toutes et tous (pas de barrières architecturales, élargissement des horaires d’ouverture, etc.). Une coopération a été mise en place avec deux producteurs de légumes ; les coopérateurs ont la possibilité d’effectuer leur créneau horaire en travaillant chez ces producteurs. Système B aura réussi à diversifier l’origine culturelle et sociale de ses coopérateurs-trices.
– Dans 10 ans : les épiceries coopératives forment un réseau cantonal sous le label de « système B » avec une charte commune. Ces épiceries locales ont une organisation indépendante les unes des autres.
Groupe 3
Leur vision
Système B, une coopérative éthique et participative qui fonctionne dans un réseau de proximité.
Leurs propositions
– Dans 1 an : Système B s’appuiera sur les compétences de chaque membre qui seront bien identifiées et mises en valeur. Une rencontre annuelle avec les producteurs-trices et les autres coopératives sera instaurée pour partager les expériences et idées de chacun-e.
– Dans 3 ans : Système B s’appuiera sur la charte de l’approvisionnement des produits et se fixera un objectif d’autonomie par rapport aux distributeurs. Des synergies concernant les approvisionnements avec les autres coopératives seront développées
– Dans 10 ans : Système B s’affranchira de tous les intermédiaires et sera autonome. Des ateliers de fabrication/ transformation seront mis en place.
Groupe 4
Leur vision
Être acteur dans la diversité agricole locale, dans un lieu d’échanges, de respect et de sourires.
Leurs propositions
1. Acteur dans la diversité agricole locale
De manière générale cela signifierait développer les échanges avec les producteurs et encourager une agriculture locale respectueuse de l’environnement (par exemple, la permaculture).
Les objectifs
– Dans 1 an : rencontrer les producteurs actuels et potentiels et valoriser les produits dits « moches » (pour l’instant patates, carottes et fruits à cuire) en doublant le nombre de produits dits moches proposés.
– Dans 3 ans : diversifier les sources d’approvisionnement et convenir d’un prix équitable pour les produits dits moches.
2. Lieu d’échanges
Les objectifs
– Dans 1 an : Il s’agira de développer les bacs à légumes et de demander une autorisation pour pouvoir mettre des chaises sur le trottoir pour s’attarder avant ou après les courses et échanger.
– Dans 3 ans : créer un coin café.
3. Lieu de respect
En mettant l’accent sur le respect des différences et en se mettant à la place des autres.
Les objectifs
– Dans 1 an : introduire la possibilité de manière facultative de prendre part à d’autres tâches que celles de notre créneau habituel.
Atelier « production maraichère » pour approvisionner Système B
Et si Système B gagnait en indépendance et produisait ses propres légumes ? Des coopérateurs-trices y ont réfléchi en essayant d’imaginer les options possibles pour les trois questions suivantes.
Comme d’hab’, si le projet t’intéresse et que tu souhaites poursuivre les réflexions et/ou les mettre en œuvre, envoie un e-mail à contact@systeme-b.ch !
1. Qui cultiverait ?
• Les coopérateurs-trices de systèmes B
• Personne, il s’agirait seulement de cueillir des plantes sauvages
• Un-e jardinier-e rémunéré à 50%
• Les coopérateurs-trices qui cultive des légumes pour Système B se feraient créditer leurs comptes en échange.
2. Quel serait le lieu de production ?
• Aux abords de la ville
• Dans différentes parcelles en ville de Neuchâtel
• Dans les parcelles des membres
• Dans des lieux publics
• Sur des toitures
• En milieux naturels
3. Comment les coopérateurs-trices seraient-il approvisionnés ?
• Par livraison à Système B
• Par livraison à Système B, assurée par les coopérateurs-trices
• Les coopérateurs-trices iraient chercher leurs légumes directement dans les champs
• Des garde-manger seraient répartis dans tous les quartiers
Si un système d’autogestion était mis en place, les coopérateurs-trices n’auraient plus besoin de payer leurs légumes.