Une coopérative alimentaire éthique, bio et locale à Neuchâtel
Une coopérative alimentaire éthique, bio et locale à Neuchâtel

Bienvenue sur Système B

‘Ce que nous décidons de manger peut changer le monde’. John Robbins

Système B est une association neuchâteloise à but non lucratif qui se donne pour mission de promouvoir la consommation de produits alimentaires et non alimentaires issus de l’agriculture et de confection locales, biologiques et éthiques (appelés « lobiothiques » par la suite) tout en favorisant la distribution en vrac selon le principe du zéro déchet. Elle a par ailleurs pour but de court-circuiter les chaînes de distributions traditionnelles caractérisées par de nombreux intermédiaires afin de rapprocher producteurs et consommateurs et garantir leurs intérêts mutuels.

Les prix attrayants offerts par les grandes surfaces sont souvent des prix fictifs, élaborés dans le cadre d’un marché global qui est toujours moins respectueux des conditions de travail sur les lieux de production, de l’impact environnemental et de la santé des consommatrices et des consommateurs. Il en résulte que les prix de la production alternative et locale, qui refuse ces logiques décomplexées visant le seul profit, sont trop élevés pour de nombreuses consommatrices et consommateurs qui n’ont d’autres choix que de se contenter des produits du marché globalisé. Afin de remédier à ce problème, Système B souhaite rendre les produits lobiothiques accessibles au plus grand nombre tout en garantissant un large choix de produits.

Dans ce contexte, nous travaillons à la création d’une épicerie coopérative et participative sur le modèle de la Food Coop à New York (https://www.foodcoop.com/about ; ou petit reportage vidéo https://www.youtube.com/watch?v=RwRG6stOIOI) ou de La Louve à Paris (https://public.cooplalouve.fr/). Un tel magasin offre à toutes les coopératrices et tous les coopérateurs la possibilité d’acheter des produits lobiothiques de qualité vendus en vrac (dans la mesure du possible) et à des prix défiant toute concurrence. Celles et ceux-ci peuvent ainsi se réapproprier leur consommation alimentaire et fixer eux-mêmes les règles établissant des rapports justes et durables entre producteurs et consommateurs. Le fonctionnement d’une telle coopérative est rendu possible grâce à l’implication de chaque coopératrice et coopérateur offrant quelques heures de travail bénévole par mois, ce qui permet de limiter fortement les dépenses salariales et de réduire au maximum les prix de vente. Ainsi, le prix du produit en magasin se rapproche de celui payé directement au producteur.