Une coopérative alimentaire éthique, bio et locale à Neuchâtel
Une coopérative alimentaire éthique, bio et locale à Neuchâtel

Infolettre – 23e édition

L’infolettre de Système B

L’infolettre de Système B

Et voilà voilà enfin la 23ème infolettre de Système B, ta coopérative bio, éthique, et locale favorite.


C’était la fête aux plantons !

Une première. Ils et elles ont été nombreux-ses à se rendre au jardin B le 8 mai dernier pour célebrer les belles poussées de nos plantons. Pour rappel chacune et chacun ont fait germer des graines et pousser des plants chez elles et chez eux qu’elles et ils ont ensuite amené au jardin.

Tu aimerais voir tout cela et tu ne sais pas comment te rendre au jardin? Check le joli plan illustré réalisé par Alex notre dessinatrice en chef, sur les conseils avisés de Véronique J..  (Jolies photos: Marie-Claude G.) 


LE MOT DE MANU: L’ATTAQUE DU MUTSCHLI

Nuit d’insomnie. Rob L. se retourne dans son lit depuis des heures. Cela commence à l’énerver, car il sait que le lendemain, il devra forcer sur le café pour garder les yeux ouverts. Pour l’instant, il aimerait simplement les fermer et se laisser aller à son sommeil, mais quelque chose le titille. Habituellement, lorsqu’il tarde à s’endormir, il parvient à mettre le doigt sur la pensée dérangeante, adopte la technique du « lâcher-prise » et le voilà déjà qui ronfle après trois profondes inspirations. L’ennui, c’est que cette fois, il n’a aucune idée de ce qui l’empêche de dormir. Mentalement, il fait défiler sa journée : il a bien posté sa feuille d’imposition, téléphoné à sa mère pour sa fête, étendu la lessive, coupé le gaz après avoir préparé le souper, fermé la porte à clé… Impossible ! Rob ne trouve pas l’origine de son tracas. Quitte à rester éveillé, il sort du lit et se dirige vers le salon, où il a laissé sa lecture en cours plus tôt dans la soirée. Gourmand, il s’autorise un petit crochet par la cuisine pour se couper une bonne tranche de… Ah !!! Cela lui revient ! Il se remémore la scène très clairement à présent : sur le coup des 18h33 à Système B, occupé à peser le morceau de fromage d’une coopératrice, il a été obligé de le remballer à la va-vite car il y avait la queue, se disant qu’il s’en occuperait correctement plus tard. Mais voilà : il a oublié, et maintenant, son esprit ne peut penser à autre chose qu’à ce malheureux bloc de Mütschli au poivre en train de se dessécher au frigo. En coopérateur consciencieux, il saute dans ses chaussures et retourne au magasin en souriant à l’idée qu’il risque de passer pour un braqueur d’épicerie. Arrivé à la rue du Roc, tout est calme dans le quartier (il est presque 2h du matin !), mais son regard est attiré par une étrange lueur à travers la vitrine. Rob saisit son badge et, frissonnant, déverrouille la porte de l’épicerie. Une immense masse informe le happe d’un seul coup à l’intérieur d’elle-même en émettant un sinistre « blop ». Le malheureux connaît une fin à la fois tragique et extrêmement enviable, barbottant dans ce fabuleux fromage. 

Ce texte est évidemment une œuvre de fiction : les badges ne permettent pas d’entrer à Système B au milieu de la nuit et le Mütschli ne devient pas mutant en quelques heures. Pour ce qui est des fromages mal emballés en revanche, il paraît que ce sont des choses qui arrivent trop souvent… 


Crée ta coop’, c’est si facile!

A Système B, on reçoit régulièrement des demandes pour créer une nouvelle épicerie participative! On s’en réjouit!

Du coup on a créé une nouvelle page sur notre site, une page qui catalogue les bonnes pratiques pour se lancer dans la création d’épicerie participative. Vous qui êtes membre n’hésitez pas à partager cette page avec vos connaissances ! www.systeme-b.ch/cree-ta-cooperative

Sur cette page, tu trouves pleins d’infos pour se lancer ou pour s’inspirer ! Et ne pas hésiter à nous contacter à contact@systeme-b.ch


Portrait de producteurs : la famille Hostettler

Nouveaux produits : saucisse sèche et fondue chinoise “La Vaudruzienne”

La Famille Hostettler, du domaine des Tilleuls, à Coffrane, a le plaisir de vous proposer deux nouveaux produits de leur production : 

Pour vos repas de Fête, La Vaudruzienne est une préparation congelée de viande découpée au couteau, marinée dans du vin rouge produit par Les Vins de Sylvain à Chézard et agrémentée d’épices. Son nom fait référence à ses ingrédients principaux provenant tous du Val-de-Ruz.

La préparation se fait en un clin d’œil, au bouillon ou bouillon et vin, à la façon d’une fondue chinoise ou vigneronne. Pour que la viande conserve sa tendresse, il est conseillé de la faire décongeler lentement.

Deuxième produit: la saucisse sèche, qui se conserve facilement trois semaines en emballage sous-vide et au frigo, est un mélange de viande de bœuf et de porc, épicée et légèrement fumée. Elle conviendra à tous les amoureux des apéritifs ou d’un petit en-cas en balade.

Le Domaine des Tilleuls

La Famille Hostettler du Domaine des Tilleuls élève des bœufs et des porcs, et cultive des terres.

En raison de la main d’œuvre nécessaire, notamment pour l’arrachage manuel du Rumex dans les champs céréaliers, ils ont décidé de ne pas devenir une exploitation labellisée BIO. Cela leur permet de traiter le Rumex, mais de façon chirurgicale. Leur production se fait en PI (production intégrée) et de façon extensive, en accord avec la nature.

Leurs vaches allaitantes (vaches-mère) nourrissent leurs veaux jusqu’à l’âge de 10 mois, et la viande de bœuf porte le label “Natura Beef”. D’ailleurs, la Famille Hostettler est membre de L’association Vache mère Suisse

Leur bétail est nourri au foin, au silo et au silo de maïs produits sur l’exploitation. Vaches et veaux sont en stabulation libre d’octobre à mai. De juin à octobre, la période d’estivage leur permet de goûter le plaisir d’être à la montagne.

Les poulets et demi-poulets que nous livrent Antoine et Monique Hostettler sont élevés devant la ferme, en plein air, avec un abri à disposition. Les poussins arrivent à 4 semaines depuis Enges puis grandissent durant environ 6 semaines, nourris avec de la graine produite en partie sur l’exploitation et moulue au Moulin régional de Valangin.

Pour suivre ou contacter la Famille Hostettler (page Facebook public sans nécessité d’avoir un compte) : 

https://www.facebook.com/Domaine-Des-Tilleuls-Famille-Hostettler-Vente-Direct-1403930973009797/


Mamma mia, cette huile de Calabre!

Et voilà la fiche-produit de notre bonne huile calabraise!

Nom:

Huile d’olive calabraise (IT)

Description:

Extra vierge, pure, non-filtrée (!) et non-raffinée !

Champ d’olive visité et contrôlé par Cornelia et Christoph (membres “Chez Emmy”). Contact direct et personnel avec les producteurs

Remarques:

Une huile d’olive italienne de Calabre extra vierge de qualité supérieure … Avec un goût intense comme la vie

Récolte décembre 2020:

Les producteurs (producteur familial, famiglia Pandolfi) sont connus personnellement par Cornelia/Christoph qui sont quant à eux en contact permenant avec eux.

Livraison directe, sans intermédiaire !

Prix imbattable !!!

–> L’opacité et la structure dans l’huile sont normales (et très bon signe 😉 !!!

***

HUILE D’OLIVE – CRITÈRES DE QUALITÉ

Une bonne huile d’olive a un goût de fraîcheur, des arômes et de la structure. C’est un jus et non pas juste un gras.

Elle a un goût d’herbes vertes, de fleurs, de fruits, …

Et: une bonne huile d’olive a toujours, toujours, toujours un goût un peu amer et épicé.

Il est facile de discerner qu’une bonne huile d’olive est rarement disponible dans le commerce. C’est en raison de ses deux caractéristiques peu connues et peu valorisées:

L’huile d’olive contient toujours du polyphénol et de l’oléocanthal. Les deux sont des composés phytochimiques très sains, et ils façonnent la structure d’une huile bonne et saine.

– Les polyphénols sont amers

– Oléocanthal est poivré et épicé

***

COMMENT STOCKER

Avec un stockage approprié, soit …

– protégée de la lumière

– bien (!) fermée

– à 15-20°

… l’huile reste consommable et conservable pendant des années.

Bien qu’avec le temps l’huile d’olive (extra-)vierge, non-filtrée et non-raffinnée perd un peu de son intensité et de son fraîcheur dans le goût, elle restera alors tout de même bonne, consommable et saine pour des années …

***

voici pour compléter les liens sur youtube pour voir aussi les petits “films”/photos” que nous avons reçu de la famille productrice, attention ça bouge :

–  https://www.youtube.com/watch?v=2Z3UYRD86Mo

–  https://www.youtube.com/watch?v=bKvXnwjWrpo


Récolter plus avec moins d’effort : les conseils de printemps d’Elsa

Ma démarche

Le jardinage m’a toujours accompagné durant les nombreuses années de ma vie. Jardin de légumes, de petits fruits et de fleurs, pergola et coin d’herbe. 

Aujourd’hui, c’est surtout le contact avec le vivant qui prime, le dialogue avec la terre le long des saisons, admirer la résilience d’une plante blessée, le côté physique aussi. La créativité requise quand quelque chose ne va pas. Des petits contacts par-dessus la barrière, les échanges de plantons et de surplus, du savoir-faire et de nouvelles connaissances en la matière. Et puis il y a les repas sous la pergola, la sieste, somnolant… 

La culture de nourriture en permaculture durant toute la ronde de l’année s’est jointe comme suite naturelle. Ainsi le jardinage est devenu un grand tout. 

C’est dans ce contexte-là que j’ai découvert petit à petit et avec joie différentes astuces comment récolter plus avec moins d’efforts. Bien sûr que toutes ces astuces sont seulement valables pour le jardin bio !

Récolter plus en faisant moins d’efforts, comment ça fonctionne ?

Par un comportement anti-gaspillage en quelque sorte : 

  1. Des parties de légumes finissent facilement au compost, alors qu’on peut les utiliser en cuisine.
  2. Il y a les plantes mangeables qui poussent toutes seules. 
  3. Des plantes qui peuvent passer l’hiver et produire pendant deux saisons.

C’est futé et amusant de récolter sans devoir cultiver ! 

Les astuces du PRINTEMPS

Bourrache : 

Les rosaces avec les belles feuilles sont à déguster en soupes et légumes, coupées en salade ou mixées pour boissons vertes (cure de printemps). Les fleurs, jolie déco sur les desserts, sont aussi comestibles.

Dents de lions : 

Il est dépuratif et stimule le foie fatigué de l’hiver. On utilise les jeunes rosaces en salade, même avec les boutons et les fleurs, avec une sauce pétcha, typiquement neuchâteloise ! Préparer une béchamel au vinaigre dans laquelle on ajoute au dernier moment les dents-de-lion finement hachées, à volonté avec des lardons rôtis.

Broccoli : 

On mange les petites têtes, délicatesse bienvenue, et les grandes feuilles, à utiliser pour confectionner des tamales à notre façon. Rouler les feuilles autour d’une farce (maïs, légumes, œufs durs, viande, épices), les attacher avec une ficelle et les cuire à la vapeur.

Tous les choux : Ils peuvent continuer à pousser une 2ème, voire une 3ème année. 

On mange leurs feuilles (même en hiver !) pour des tamales et capuns, en légumes et, finement coupées, en salade.

Doucette, mâche : Elle a poussé là où elle voulait. Au printemps précédent, après être montée en fleur et ayant formé des graines, elle a été arrachée et déposée entre les plantons là, où on souhaite avoir de la salade en hiver et au printemps. Les jeunes pousses apparaissent dès octobre et passent l’hiver, légèrement couvertes sous des branches.

Jardinière décorative : Pensées sauvages, pâquerettes, primevères entre jeunes fraisiers, nigelles et autres fleurs, plantées dans un bac, arrangées avec de la mousse et du lierre, quelques pierres et coquilles d’escargots, voilà la jardinière prête pour le rebord de la fenêtre. Elle durera toute l’année en évoluant le long des quatre saisons.

Pensées sauvages, pâquerettes et fleurs de ciboulette : A utiliser comme décoration d’assiette et assaisonnement de salade.

Bourgeons et jeunes feuilles de cassis : Idéal pour une tisane anti-inflammatoire puissante.

Orties : on cuisine les jeunes plantes et les feuilles en soupes, en légumes ou mixées en boisson verte.

Chou kale : Avant qu’il monte, vite couper les petites feuilles et les transformer en apéro raw et croustillant : juste laisser sécher, couper si nécessaire, tourner brièvement dans du beurre clarifié fondu, saler. Succès garanti !

Egopodes : la « mauvaise herbe » par excellence, détestée pour ses longues racines qui le font envahir partout si non surveillé ! Eh bien, ses jeunes feuilles ne sont pas seulement comestibles, mais délicieuses avec leur léger goût d’artichaut !

Fleurs de sureau : plus que tisane et sirop, les fleurs sont un dessert de saison champêtre : coupées à la base, trempées dans une pâte liquide et frites au beurre, saupoudrées à volonté de sucre et cannelle.

Cresson: monté en graines, il fournit de la semence à utiliser comme épice rapicolante pour les salades d’été, les tartines et les sauces d’apéro.

A suivre… Dans une prochaine infolettre, tu découvriras les astuces d’été 😊


Une coopérative à la Tchaux

Une petite équipe d’une dizaine de personnes est en train de créer une épicerie très similaire à Système B à La Tchaux! Si vous êtes intéressés par leur projet ou vous connaissez des personnes motivées dans les montagnes et ayant du temps, elles recherchent du monde pour s’investir dans la création de leur épicerie qui s’appellera le Rucher. Aménagement du local, travaux de construction, recherche des producteurs, une bonne partie du travail reste à faire mais l’équipe est super et vraiment motivée! Emilie répondra volontiers à vos questions par email ou téléphone, n’hésitez pas à la contacter (emilie.sammali@gmail.com ou 076 425 54 22)


La Coopérative d’En Face cherche du monde

Bonjour ! 

Vous avez choisi d’être membre de Système  B, parce que l’idée d’être actrices et acteurs de ce que vous achetez et consommez vous séduit. Et que vous adhérez aux valeurs écologiques et éthiques prônées par la coopérative. Que penseriez-vous de transposer ces valeurs et ce mode de vie, également dans votre habitat ? 

Vous avez peut-être déjà entendu parler de laCoopérative d’En Face (CDEF), coopérative d’habitants située dans le quartier du Vieux Châtel. Nous sommes 48 personnes âgées de 1 mois à 77 ans et nous avons choisi de nous impliquer dans un habitat solidaire, écologique, basé sur le dialogue et la participation. Ce projet a été imaginé en 2011, il s’est concrétisé par nos emménagements il y a deux ans. 20 appartements, des voisines et voisins qui se connaissent, se donnent des coups de main, mutualisent de nombreux objets, organisent un Pédibus, jardinent, discutent du sens de la vie, du compost ou de la buanderie. Avec tout ça il y a (quand c’est possible) des fêtes, des films projetés dans notre salle commune et des conviviabules.

Aujourd’hui, nous cherchons des nouveaux membres, c’est-à-dire des personnes/couples/familles qui pourraient imaginer habiter à la CDEF dans un futur proche. Vivre à la CDEF implique d’avoir adhéré à notre association, payé une part sociale, signé notre charte éthique, rencontré des résidents-es pour visiter les lieux et se projeter dans ce projet. Il s’agit d’un processus qui prend un peu de temps, demande de la patience et qui, vous l’aurez compris, va au-delà du simple emménagement après une résiliation dans son habitat précédent.

Si la CDEF vous intéresse et que vous aimeriez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter (info@cdef.ch) pour une visite (covid-compatible, mais pas impossible).  Nous nous réjouissons de vous rencontrer et de vous présenter le lieu dans lequel nous aimons vivre.

(photo: david perriard)


UN SEJOUR A DERBORENCE, CA VOUS TENTE?

L’été dernier, Carine et Florian (membre n°175) et leur petite Anaé – ont changé de vie et repris une petite cabane de montagne en dessus de Derborence, rustique à souhait (www.dorbon.ch). Cela a été une belle expérience, et ils remettent cela cette année!

Si vous aussi la montagne vous appelle, que vous avez envie de partager cette aventure, que vous avez toujours eu envie de gardienner une cabane, de faire la vaisselle au soleil ou sous les étoiles…

Ils vous proposent un TROC (entre juin et septembre) :

Un week-end, une semaine nourris-logés face aux montagnes, avec le spectacle des marmottes en échange de coups de main à la bricole, à la vaisselle, et au fourneau 🙂

Si ça vous démange, faites-leur signe! : carineetflorian@gmail.com


Rappel: on ne reprend pas les bouteilles qui viennent d’ailleurs

Encore un sujet dont on préfère rigoler, mais qui est très sérieux. Alors pensez-y ! 


Voilà on vous souhaite un joli mois de juin, et surtout n’oubliez pas de passer de la bonne musique à vos tomates et à vous courgettes!

Ont notamment contribué à réaliser cette infolettre: Nando, Ana, Véronique L., Agathe, Véronique J., Alessandra, Gladys, Ariane, Elsa , Marie-Claude, Manu et alii!